
Information sur l'embouteilleur indépendant :
Fiche technique :
Nom : | Orchard House de Compass Box |
---|---|
Spiritieux : | Whisky écossais |
Type : | Blended Malt |
Pays : | Écosse |
Région : | Highlands |
Embouteilleur indépendant : | Compass Box |
Producteur : | Compass Box |
Classification : | Âge indéterminé |
Degré d'alcool : | 46,0 % |
Tourbé : | Non tourbé ni fumé |
Prix : | 25$ à 75$ |
Coloration : | Sans colorant |
Filtration : | Non filtré à froid |
Description du whisky :
Le Orchard House est une création emblématique de Compass Box, une maison de whisky écossais réputée pour son approche innovante et sa transparence. Fondée en 2000 par John Glaser, ancien directeur marketing chez Johnnie Walker, Compass Box s’est fait un nom en repoussant les limites traditionnelles de l’assemblage de whiskys.
Ce spiritueux incarne parfaitement la philosophie de la marque, qui consiste à créer des whiskys uniques en combinant des single malts de différentes distilleries. Le Orchard House est conçu pour célébrer le caractère fruité naturel de l’orge maltée, mettant en valeur les qualités intrinsèques du whisky écossais sans recourir à des finitions en fûts spéciaux.
La composition du Orchard House reflète l’engagement de Compass Box envers la transparence. La société divulgue volontiers les proportions exactes et l’origine des whiskies utilisés dans cet assemblage, une pratique peu commune dans l’industrie. L’Orchard House se compose principalement de whiskys provenant de quatre distilleries réputées des régions du Speyside et des Highlands. Une bonne partie de cet assemblage (39%) est composé de whisky nous provenant de la distillerie Linkwood. Ce spiritueux a été vieilli dans d’ex-fûts de bourbon de premier remplissage. À cela, s’ajoute un whisky de la distillerie Clynelish (37%) qui a subit aussi une maturation dans d’ex-fûts de bourbon de premier remplissage. L’assemblage intègre également du whisky des distilleries Benrinnes et Aberlour, à 13 et à 7 % respectivement.
Aperçu de la dégustation :
Aspects visuels :
Le Orchard House se présente visuellement en verre avec une couleur dorée pâle, évoquant des teintes de paille ou de miel léger. Sa clarté est brillante, sans aucune impureté, et il forme des jambes fines et élégantes lorsqu’il est agité dans le verre.
Nez :
D’entrée de jeu, c’est un whisky qui sent l’été. On note tout de suite un profil extrêmement aromatique. Des images de cerisiers ou de pommiers en fleur illustrent le parcours olfactive. Des parfums frais, floraux et légèrement sucrés se répandent en périphérie du Glencarain. L’Orchard House sent la fruiterie débordant de fruits mûrs et colorés. Ses doux parfums rappellent le temps des confiture, ou la salade de fruits débordant de gros morceaux de pommes et de poires trempant dans le jus d’ananas. Au-delà du fruit, nous pouvons percevoir la présence d’essence de bois humide dégageant une léger parfum de vanille sucrée.
Bouche :
L’arrivée en bouche est marquée par la présence immédiate du fruit. Malheureusement, les beaux gros morceaux de pommes et de poires décelés au nez, ou encore ces douces saveurs de pêches, de fraises ou de jus d’ananas identifiées plus tôt peinent à se révéler. Surprenamment, le tout est éphémère. L’expérience gustative ne se montre pas à la hauteur des généreux parfums et arômes perçus au nez. La dimension fruité du spiritueux est à ce point effacée en bouche que le whisky y perd beaucoup en consistance et en douceur. Le whisky paraît diaphane et sans complexité. Les saveurs fruités sont rapidement remplacées par un fort goût d’épices qui finit par dominer l’expérience en bouche. À mi-parcours, le caractère boisé du spiritueux s’affirme encore plus. L’astringence du whisky devient omniprésente. Une petit note positive, ce bois apporte heureusement de légères notes de vanille qui agrémentent bien le whisky.
Finale :
La finale est d’une longueur courte à modérée, marquée par la domination des épices. La quasi absence de douceur et la forte présence des tanins provenant du bois amènent un assèchement de la bouche franchement déplaisant. La discordance avec l’expérience olfactive est déconcertante. En conclusion, ce whisky est un peu ennuyeux à boire.
Nos notes :